Les 50 opéras qu'il faut voir (au moins une fois dans sa vie)
Les chiffres sont implacables. 30.000 opéras ont été composés jusqu’à aujourd’hui dont 3.000 seulement régulièrement à l’affiche. Et si l’on ne devait en retenir que quelques-uns, CCC vous propose la liste des 50 opéras qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie ! Découverte…
Royal Swedish Opera à Stockholm.
Après avoir fait ses premiers pas à l’opéra, l’on découvre un univers d’une richesse jusque là insoupçonnée. Que de différences entre Don Giovanni, Salomé ou Traviata, entre les divers genres dramma giocoso, singspiel, fantaisie lyrique, action tragique, etc. et toutes ces histoires ! Il existe un nombre de livrets incroyable. On atteste que depuis l’origine vers la fin du XVIe, il y a eu environ 30.000 opéras composés mais beaucoup sont tombés dans l’oubli. Depuis que le Guide Musique & Opéra existe, nous avons pu établir que le corpus d’œuvres jouées ces 20 dernières années (depuis la première parution en 1996) contient 3.092 opéras précisément. Penser que seulement 10% des œuvres existantes est exploité est assez vertigineux, d’autant plus que ce sont souvent les mêmes opéras qui reviennent à l’affiche.
Un classement chronologique des œuvres
Que cela ne freine pas notre enthousiasme à découvrir encore plus d’œuvres pour toujours plus de plaisir lyrique. Pour déjà se faire un tapis moelleux de connaissance, CCC vous propose la liste des 50 opéras à voir au moins une fois dans sa vie. Comme toutes les listes, celle-ci est subjective même si les critères de sélection ont été établis sur des faits établis comme la portée historique ou la popularité des œuvres... Pour un passionné, se limiter à 50 est une torture. Aussi, nous avons un peu débordé cette fois avec l’idée de proposer,pourquoi pas, une liste de 150 œuvres incontournables, en attendant celle des 300, des 3.000 ou des 30.000… A l’opéra, tout est possible !
L’Orfeo (1607)
MONTEVERDI
Il a perdu son Euridice et comme il est triste, il va la chercher en enfer. Mais comment charmer les monstres ? Bien évidemment, en chantant... Grâce à Monteverdi, Orfeo est le héros du tout premier chef-d’œuvre de l’opéra.
© Opéra de Lausanne
Atys (1676)
LULLY
L’opéra français du XVIIe dans toute la splendeur du grand siècle mais qui, chose curieuse, pourrait presque être considéré comme un opéra contemporain puisqu’il a été redécouvert en 1987 !
© Pierre Grosbois
Dido and Aeneas (1689)
PURCELL
Tant de pauvres héroïnes abandonnées mais avec Didon c’est le pompon ! Elle a inspiré des quantités d’oeuvres dont ce sublime opéra où le grand lamento est un sommet de toute la musique classique.
© E. Carecchio
Giulio Cesare (1724)
HÄNDEL
Pas sûr que les vrais Cléopâtre et Jules César faisaient aussi bien les vocalises mais à l’opéra, tout est permis comme par exemple faire chanter le rôle de l’Empereur par un castrat ou encore mieux, par une femme !
© Metropolitan Opera / Marty Sohl
Hyppolyte et Aricie (1733)
RAMEAU
Quand Rameau compose son premier opéra, il a 50 ans et les critiques de l’époque ont dit : Il y a dans cet opéra assez de musique pour en faire dix. Rameau ou l’inventeur du dix en un !
© Agathe Poupeney / OnP
Alcina (1735)
HÄNDEL
Attention, la spécialité de la magicienne Alcina est de transformer ses amoureux en animaux comme des cochons, par exemple. Il est tellement difficile de résister à cette musique sublime que… Tadam ! Gruik gruik gruik.
© Michael Pöhn
Orfeo ed Euridice (1762)
GLUCK
Il a perdu son Euridice et comme il est triste… On connaît déjà la chanson, Monteverdi nous a raconté l’histoire mais avec Gluck, c’est encore plus fort et même, véritablement révolutionnaire…
© Narodni Divadlo
Le Nozze di Figaro (1786)
MOZART
Les Noces, c’est tout le raffinement de Mozart pour évoquer l’amour conjugal, les émois adolescents mais aussi la concupiscence, la jalousie ou la roublardise. Du génie en concentré !
© Metropolitan Opera / Ken Howard
Don Giovanni (1787)
MOZART
La statue d’un homme mort qui vient chercher un buveur de champagne, coureur de jupon. On n’est pas dans « Thriller » mais chez Mozart pour le plus sublime des opéras, qualifié même “d’opéra des opéras” !
© Marty Sohl / Metropolitan Opera
Die Zauberflöte (1791)
MOZART
Qui n’a jamais fredonné l’air de la Reine de la Nuit ou siffloté le duo Papageno et Papagena n’est pas mélomane. Et cette sentence est irrévocable !
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Fidelio (1805)
BEETHOVEN
Une femme courageuse qui se déguise en homme pour délivrer son mari détenu. Une splendide ode à la liberté et à l’amour conjugal, c’est tout cela Fidelio, le seul opéra de Beethoven.
© Ken Howard / Metropolitan Opera.
Il Barbiere di Siviglia (1816)
ROSSINI
Qui a dit qu’on ne faisait que pleurer à l’opéra ? Rien de tel qu’un petit Barbier de Séville pour se rafraichir les idées reçues et surtout se divertir avec une musique qui pétille de fantaisie.
© Marty Sohl / Metropolitan Opera
Der Freischütz (1821)
WEBER
L’opéra s’adresse à tout le monde, même aux chasseurs. La preuve avec le Freischütz (le franc-tireur en français) où notre héros conquiert sa belle lors d’un concours de tir aux pigeons ! Véridique !
© Theater an der Wien / Armin Bardel
Guillaume Tell (1829)
ROSSINI
Rossini, ce n’est pas que de la gaudriole. Ce sont aussi des opéras seria comme Guillaume Tell, le célèbre héros suisse à l’arbalette et son fils avec la pomme sur sa tête.
© Marty Sohl / Metropolitan Opera
Norma (1831)
BELLINI
L’icône Maria Callas a immortalisé l’aria Casta Diva qu’avec mauvais esprit, certains ont rebaptisé « casse-toi Diva » ! C’est lamentable car cet opéra des passions laisse nos cœurs tout serrés.
© Michele Crosera
L’Elisir d’Amore (1832)
DONIZETTI
Le héros est un gentil simplet mais dès qu’il entame « una furtiva lagrima », l’on fond littéralement ! De loin, l’un des plus grands tubes du répertoire.
© Metropolitan Opera / Ken Howard
Lucia di Lammermoor (1835)
DONIZETTI
Il ne faut jamais forcer une jeune amoureuse à épouser un autre que son chéri. Sinon, c’est le drame ! Voyez plutôt ce que fait subir Lucia di Lammermoor à Bucklaw dans une scène de folie.
© Sébastien Mathé / OnP
Der fliegende Holländer (1843)
WAGNER
Pas de Jack Sparrow à bord de ce Vaisseau fantôme. Et pourtant, le troisième volet de Pirates des Caraïbes flirte avec le fameux mythe du Hollandais volant, tout aussi glaçant chez Wagner.
© ROH 2015 / Clive Barda
Lohengrin (1850)
WAGNER
Pas besoin d’organiser toute une cérémonie pour entendre la fameuse marche nuptiale. Il suffit d’aller à l’opéra, ce sera moins cher ! En plus, l’on découvrira toutes les histoires qui entourent ce tube incontournable.
© Monika Rittershaus / OnP
Rigoletto (1851)
VERDI
Pour une fois, ce n’est pas le ténor qui est le héros. Pire ! Le Duc de Mantoue est même le super méchant de l’histoire. Il kidnappe la fille de son bouffon pour lui faire subir les derniers outrages. Quelle horreur !
© Opéra Royal de Liège
La Traviata (1853)
VERDI
La Traviata et Mona Lisa sont les œuvres les plus connues au monde. Tandis que la Goconde affiche toujours le même sourire, Violetta ne cesse de vivre un véritable calvaire à chaque représentation.
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Il Trovatore (1857)
VERDI
La musique de Verdi ne supporte pas la médiocrité. Il faut les quatre meilleurs chanteurs du monde pour incarner les héros de Trovatore. Un point c’est tout !
© Michele Crosera
Faust (1859)
GOUNOD
Mille sabords ! Le talent de la Castafiore, la plus célèbre interprète de l’air des bijoux, a complètement éclipsé le mythe de Faust, Goethe et l’opéra de Gounod, pourtant truffé d’airs célèbres.
© ROH Bill Cooper 2014
Les Troyens (1863)
BERLIOZ
Voilà une grande fresque éblouissante avec des batailles, de l’amour, de l’amitié, de la trahison, des sacrifices et en bonus, l’apparition du cheval de Troie sur scène…
© Bill Cooper ROH 2012
Tristan und Isolde (1865)
WAGNER
Voilà qui n’est pas de chance ! Brangäne s’est trompée de philtre et plutôt que de mourir ensemble, Tristan et Isolde tombent dans la passion absolue sur une des plus belles musiques jamais composées.
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Don Carlo (1867)
VERDI
C’est de la grande Histoire car Don Carlos est bien l’infant d’Espagne, fils du roi Philippe II, amoureux de sa future belle-mère, Élisabeth de Valois, la propre fille de Catherine de Médicis. Et c’est encore plus fun en musique…
© ROH Catherine Ashmore 2013
Aida (1871)
VERDI
Aida et ses fameuses trompettes n’ont pas vocation à remplir les stades de foot avec des décors égyptiens. Aida est un opéra intimiste, une superbe histoire d’amour entre un guerrier et une esclave.
© Marty Sohl / Metropolitan Opera
Boris Godunov (1874)
MUSSORGSKY
Un tsar, de nombreuses intrigues politiques et au milieu, le peuple. Toute ressemblance… ne serait que pure coïncidence. Ici, le tyran est assassiné. Une des raisons du succès de l’œuvre ?
© ROH 2016 / Catherine Ashmore
Carmen (1875)
BIZET
Carmen est une femme libre et super moderne qui papillone d’amoureux en amoureux. Hélas ! elle tombe sur un gars qui manque d’humour (attention spoiler) et qui finit par la tuer. Pas cool !
© Marty Sohl / Metropolitan Opera
Der Ring des Nibelungen (1876)
WAGNER
Impossible en deux phrases de raconter quatre opéras et quelques 17 heures d’intrigues : Fanstasique, monumental, hors norme, expérience indescriptible. Bref, chefs-d’œuvre !
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Eugene Onegin (1879)
TCHAIKOVSKY
Quand on connaît la vie de Tchaikovsky, on comprend pourquoi son héros, le ténébreux Eugène repousse les avances de la gracile Tatiana et pourquoi le duo avec Vladimir est si tourmenté…
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Les Contes d’Hoffmann (1881)
OFFENBACH
Belle nuit, ô nuit d'amour mais nuits déprimantes pour Hoffmann. Quatre histoires d’amour, quatre fiascos. Faut dire qu’il faut être un peu nœud-nœud pour tomber amoureux d’une poupée… ou fétichiste !
© Julien Benhamou / OnP
Lakmé (1883)
DELIBES
Presque aucun rapport entre Lakmé et la fée Clochette. L’héroïne de Delibes chante un air fameux dit « des clochettes » où les sopranos s’envolent pour la plus grande joie des amateurs de suraigus.
© Opéra Comique / Pierre Grosbois
Cavalleria Rusticana (1890)
MASCAGNI
Avec Cavalleria Rusticana, on est en plein fait divers avec la tragédie d’une femme délaissée. De la jalousie, de la rivalité, des on-dit… tous les éléments du drame sont réunis pour qu’arrive ce qui doit arriver : un mort !
© Julien Benhamou / OnP
I Pagliacci (1892)
LEONCAVALLO
L’opéra Vache-qui-rit où le drame qui se déroule sur scène se passe sur une scène entre des comédiens. Canio, l’acteur principal tue sa femme et son amant pour de vrai. Lorsque l’on sait que l’histoire s’inspire de faits réels...
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Werther (1892)
MASSENET
Faire l’amalgame entre Werther et un caramel, ce n’est vraiment pas gentil. Déjà que le pauvre garçon est chocolat car sa Charlotte est réservée pour un autre. L’on craint qu’il ne fasse quelques bêtises (et non pas à Cambrai !).
© 2016 ROH / Bill Cooper
La Bohème (1896)
PUCCINI
Le défi est lancé : rester insensible au sort de la petite Mimi. C’est quasiment mission impossible. Un conseil : ne surtout pas oublier ses kleenex et toujours se rappeler qu’il n’y a aucune honte à laisser couler ses larmes.
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Tosca (1900)
PUCCINI
Scarpia est vraiment le méchant dans toute sa splendeur. Libidineux, manipulateur, le genre de type qu’on n’a pas envie de croiser. Heureusement que Puccini lui oppose une Tosca, femme forte avec un couteau. Et couic !
© Elisa Haberer / OnP
Rusalka (1901)
DVORAK
Comme pour la petite sirène, le prince inconstant préfère se marier avec une espèce de princesse venue d’on ne sait où plutôt qu’avec notre héroïne qui n’est pourtant pas un thon !
© Ken Howard / Metropolitan Opera
DEBUSSY
Entre la clarté et l’obscurité et toujours en plein symbolisme, il n’est pas sûr que le mystère autour de Mélisande soit un jour dissipé. En plus, la musique de Debussy nous baigne dans l’étrangeté mais on aime ça !
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Madama Butterfly (1904)
PUCCINI
Une héroïne abandonnée par un sale type (il faut le dire !) qui finit sacrifiée sur l’autel des amours, voilà un nouveau portrait de femme poignant comme sait les peindre Puccini.
© Michele Crosera
Die Fledermaus (1905)
STRAUSS J.
Un mari qui trompe sa femme qui elle-même a un amant dans le placard. Une soubrette délurée qui enfile la robe de sa maîtresse, sans parler du champagne qui coule à flot… On se demande ce que font les ligues de vertu !
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Salome (1905)
STRAUSS R.
Une ado perverse qui se trémousse pour que son beau-père décapite un homme. Une fois la tête obtenue, elle s’en saisit pour l’embrasser à pleine bouche. Vous avez dit « glaçant » ? En effet ! Et surtout avec cette musique hallucinante…
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Der Rosenkavalier (1911)
STRAUSS R.
Richard Strauss a trouvé la solution pour atteindre le sublime. Comme les voix féminines sont les plus pures, le jeune héros tiraillé entre sa noble maîtresse et sa promise est chanté par… une femme et c’est merveilleux.
© Emilie Brouchon / OnP
Káta Kabanová (1921)
JANÁCEK
C’est sûr qu’avec Káta Kabanová, Janácek ne nous propose pas la fête à tous les étages. Coincée entre une belle-mère acariâtre, un époux falot et un amant léger, la pauvre Káta porte bien son prénom.
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Die Dreigroschenoper (1928)
WEILL
Il faut rendre à César ce qui appartient à César. La célèbrissime chanson Mack the Knife reprise par Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Frank Sinatra, Jim Morrison, Robbie Williams et même Liberace, c’est du Kurt Weill !
© Theatre an der Wien / Monika Rittershaus
Lulu (1937)
BERG
Plonger entièrement dans le dodécaphonisme de Berg vous fait vivre une expérience de musique inouïe et époustoufflante. Le destin édifiant de Lulu en vaut bien la peine, ce n’est pas Jack l'Éventreur qui dira le contraire...
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Peter Grimes (1945)
BRITTEN
Le grand Britten aimait certainement la mer mais bien agitée alors car son héros Peter Grimes affrontre la rumeur puis la vindicte populaire, sans bouée ! Et on s’en doute, c’est le drame…
© Clive Barda ROH 2011
West Side Story (1957)
BERNSTEIN
C’est un thème inépuisable ! Des amoureux qui s’aiment quand les deux familles s’opposent à leur union. Toute ressemblance avec Roméo et Juliette n’est pas fortuite. Prévoir les mouchoirs…
© Théâtre du Châtelet / Paul Kolnik
Dialogues des Carmélites (1957)
POULENC
Qui aurait pu croire que les aventures de petites bonnes sœurs auraient pu donner un tel chef-d’œuvre d’émotion ? Surtout avec cette sublime scène finale, à en perdre la tête…
© Beatriz Schiller / Metropolitan Opera
Les créations d’opéra ne se sont pas arrêtées en 1957, bien évidemment. Pour aller plus loin que ces 50 incontournables, il faut impérativement ajouter les œuvres plus proches de nous comme :
Die Soldaten (1965)
ZIMMERMANN
C’est un véritable coup de poing. La musique est d’une violence extrême mais l’expérience est inouie car Zimmermann qui a exploité toutes les ressources de l’art lyrique est un incroyable compositeur classique.
© Teatro alla Scala
Einsten on the beach (1976)
GLASS
Le principe de la musique minimaliste est de répéter les thèmes encore et encore. Et voilà le spectateur complétement hypnotisé par cet opéra génial. Avec les images de Bob Wilson, c’est encore plus un trip de malade.
© Opéra Berlioz, Montpellier, 2012
Nixon in China (1987)
ADAMS
Imagine-t-on un opéra construit autour de la rencontre entre Richard Nixon et Mao Zedong, où Pat Nixon visite une ferme à cochons et où tout le monde danse le foxtrot ? John Adams l’a fait !
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Three Sisters (1998)
EÖTVÖS
On croyait avoir tout vu à l’opéra et voilà que Eötvös renouvelle l’écriture. Comme dans le théâtre nô, les personnages masculins et féminins ainsi que les voix se mélangent dans un parler chanter envoûtant.
© Wiener Staatsoper / Michael Pöhn
L’amour de loin (2000)
SAARIAHO
Musique qui utilise les nouvelles technologies + livret de toute beauté = chef-d’œuvre ! Même si dépité, l’on constate que Saariaho est la seule compositrice de ce classement, comme un reflet des époques passées, hélas !
© Ken Howard / Metropolitan Opera
Written on Skin (2012)
BENJAMIN
Quand un méchant oblige l’héroïne à manger le cœur de son amant, on n’est pas loin du gore mais avec la musique, ça passe forcément mieux. Un des derniers chocs à l’opéra qui prouve que le genre n’est pas mort, bien au contraire !
© 2012 ROH Stephen Cummiskey