Les 15 personnages les plus méchants de l'opéra
Le monde de l’opéra n’y échappe pas. Lui aussi est aussi peuplé de méchants, de vilains et autres « bad boys » qui s’ingénient à faire le malheur des gentils. Les librettistes et les compositeurs ont dressé une galerie de portraits plus terrifiants les uns que les autres. Leur imagination a été fertile pour décrire les turpitudes des héros et la noirceur des mauvais en leur réservant des arias remarquables. Arrêtons-nous sur les plus vilains car parce qu’ils jouent leur rôle, les anti-héros méritent eux aussi leur Top 15 !
Grâce à l’opéra, les méchants fascinent mais est-il bien correct d’avouer un penchant pour les brutes, les violeurs et les pervers ? Fort heureusement, tout ceci n’est que fiction ! Il est rassurant d’imaginer que dans le réel, bon nombre de ces antihéros seraient derrière les barreaux. Et d’ailleurs, leur histoire finit mal en général, offrant une catharsis salvatrice pour les spectateurs. Même s’il est vrai que les victimes de toutes ces bêtes immondes sont la plupart du temps des sopranos, il ne faut pas croire que l’horreur soit unisexe. Les ouvrages lyriques possèdent un long catalogue d’héroïnes sanguinaires et malfaisantes. Oserions-nous dire : « tant mieux ! » ? car le célèbre énoncé d’Hitchkock « plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film » s’applique également aux opéras.
Il sera toujours impossible de suivre une belle histoire d’amour où il ne se passe rien sans bailler. Tous les empêcheurs de tourner en rond mettent du sel dans ces vies parfaites et parfois même, du piment. Sans eux, point de tourments, de passions, de déchirements et « plus si antipathie ». Contrairement à l’idée reçue, l’opéra n’est pas un monde de bisounours où la jolie musique illustrerait les romances de héros cucul la praline. On y fomente des sales coups, on s’y venge, on y tue allègrement et tout ceci, pour le plus grand plaisir des spectateurs.