Terreur au Metropolitan Opera !
Une histoire incroyable comme seuls les américains en ont le secret vient de se dérouler au Metropolitan Opera de New York, ce 29 octobre 2016.
La scène se passe au deuxième entracte de l’opéra Guillaume Tell de Rossini, une représentation en matinée jusque là tout à fait normale. Il est un peu plus de 15h30 quand un homme d’une cinquantaine d’année s’approche de la fosse d’orchestre. Il ouvre un sac et laisse tomber de la poudre blanche. Les membres de l’orchestre sont saisis car ils gardent en mémoire de sombres histoires d’anthrax...
L’italienne est restée à Alger
On imagine aisément la panique dans les rangs. La salle est évacuée et la fin de la représentation annulée, amputant ainsi le héros suisse d’un bon quart. Et comme prudence est mère de sûreté, la représentation de l’Italiana in Algeri du soir est supprimée également privant des milliers de spectateurs de réjouissances rossiniennes.
Mais que s’est il passé au juste ?
Le site du New York Times qui vient de publier la lettre d’excuse du fautif, nous apprend que Roger Kaiser, résidant à Dallas, a en toute innocence tenté de rendre hommage à un ami fan absolu d’opéra, récemment disparu d’un cancer. L’idée qu’il a eu n’étonnera sans doute personne à quelques jours d’Halloween car c’est bien en répandant des cendres du défunt dans un lieu ô combien symbolique que l’homme a eu l’intention d’honorer la mémoire de son ami !
Mis à part le risque de reprocher à l’art lyrique d’être poussiéreux, le geste est bien pardonnable. Aucune plainte n’a d’ailleurs été déposée par le Metropolitan Opera.